Commune de Risoul
Eglise romane dont les coquilles présentes sur le chapiteau des colonnes, renvoient au pèlerinage de St Jacques de Compostelle. Un chemin provenait certainement de Vars, passant par le hameau de Gaudissard haut (chapelle St Jacques) puis à St Jacques (camping de Guillestre). A l'intérieur, une statue relique représente Ste Lucie avec, dans la main, la palme du vainqueur et dans l’autre, ses yeux, témoignages de son supplice. C est une martyre sicilienne, aveuglée par son tyran et morte en 304. Elle est fêtée le 13 décembre, ce qui donne lieu à une célébration à Risoul.
Ouverture au public:
accès libre en journée
Facilité d'accès:
Moyen
Commentaire descriptif:
Eglise à nef unique de deux travées voûtées d'arêtes, sur laquelle s'ouvrent trois chapelles latérales. Au nord, la première chapelle est voûtée d'ogives dont les nervures à trois tores retombent sur des culots et des chapiteaux sculptés. La seconde chapelle qui abrite les fonts baptismaux est voûtée d'arêtes. Au sud, la chapelle de la Vierge est couverte d'ogives retombant sur des culots lisses. A l'est, le choeur à chevet plat est voûté d'ogives. La façade sud est précédée d'une galerie couverte d'un appentis soutenu par des arcs brisés retombant sur trois colonnes, par l'intermédiaire de chapiteaux sculptés. Le portail principal qui s'ouvre aujourd'hui en pignon ouest est surmonté d'un oculus. Le clocher-tour de plan carré s'élève contre la façade sud, à l'est du portique, au-dessus de la chapelle de la Vierge. La partie haute est percée d'un premier niveau à deux baies et d'un second à trois baies cintrées. Il se termine par une flèche polygonale en tuf cantonnée de pyramidions. L'ancienne chapelle de pénitents est accolée au nord-ouest de la nef. Elle est voûtée d'un berceau plein-cintre.
Commentaire historique:
Eglise probablement construite dans la première moitié du 16e siècle durant la grande période de travaux encouragée par l'archevêque Jean Bayle. Au 19e siècle, le portail qui se trouvait en façade latérale sud a été déplacé dans l'axe de la nef. Lors de son inscription à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1948, le porche était en partie détruit et ne comptait plus que l'arcade de droite. Les arcs de gauche ont été refaits lors de la restauration de l'édifice.