Commune de Vars
Catégorie : ReligieuxL'église, sous sa forme actuelle, est le résultat de multiples reconstructions depuis le 16ème siècle même si des écrits attestent de l'existence d'une église encore plus ancienne, présente à Saint-Marcellin en 1245. Des curiosités ne manquent pas d'étonner : les deux lions stylophores (du grec "porteur de colonne") qui comme à Guillestre gardent son entrée - alors que l'on est dans un petit hameau de montagne - une rosace en décalé par rapport au porche et la présence d'une chapelle des pénitents (confrérie laïque) accolée à l'église.
Ouverture au public:
fermée
Commentaire descriptif:
L'église se compose d'une nef unique. Elle est voûtée en berceau plein-cintre sur deux travées et voûtée d'arêtes sur la travée précédant le choeur. Celui-ci est à pans coupés voûté d'ogives sexpartites. Il ouvre sur la nef par l'intermédiaire d'un arc brisé retombant sur des colonnes engagées à chapiteaux sculptés. Cet arc est en partie caché par l'arc triomphal en plein-cintre qui occupe toute la largeur de la nef. La chapelle latérale qui s'ouvre au sud est voûtée d'ogives quadripartites. Le portail principal conserve le départ des ogives qui couvraient le porche. Deux lions sculptés, encore en place, recevaient les colonnes de ce dernier (étudiés dans la base Palissy). La chapelle des pénitents accolée au sud de l'église est un édifice à nef unique voûtée en berceau plein-cintre à lunettes. Elle possède une entrée indépendante de l'église en façade ouest.
Commentaire historique:
Edifiée dans la première moitié du 16e siècle, l'église paroissiale de Saint-Marcellin a été en partie détruite par les troupes du duc de Savoie en 1692. Seuls le choeur et le portail, que Gérard Giordanengo attribue à Jean Rostollan maître-maçon de Guillestre, restèrent debout. Du porche voûté précédant le portail il ne reste plus que les deux lions stylophores. Le reste de l'édifice fut reconstruit dans la première moitié du 18e siècle. La voûte en très mauvais état a été refaite en 1816. La date 1872 est inscrite sur les vantaux de la porte. La chapelle des pénitents construite à une date inconnue (peut-être au 18e siècle) a été restaurée en 1970.