Le patrimoine du Guillestrois

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Icône représentant : fortificationBatterie de canon

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Les batteries étaient un élément essentiel du système de défense, conçu par Vauban. Elles permettaient le tir de riposte de longue portée sous les bastions. Celle-ci : la 83 dite du Balai, tirait sous le demi-bastion de Bourgogne. Sa construction a commencé en 1781 pour se terminer en 1880, faute de crédits.

Icône représentant : fortificationCaserner Rochambeau

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La caserne Rochambeau est construite sur les fortifications, d'où son absence de fenêtres côté exposé. Elle date du milieu du 18ème siècle.

Icône représentant : fortificationPavillon des officiers

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Pour leur hébergement, les officiers disposaient d'un modeste logement de 60 m² mais bien mieux que les troupes qui logeaient à 12 dans 40 m² ! Il se composait de 2 pièces décorées, avec cheminée, cabinet et latrines intérieures. Une des pièces servait d'antichambre et de logement au valet ou à l'ordonnance.

Icône représentant : fortificationCaserne Campana

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La caserne Campana - édifiée dès 1695 - est la plus ancienne de la Place forte. Construites, proches des fortifications et des postes de combat, les casernes - où règnent par ailleurs une mauvaise hygiène - procurent un médiocre confort aux militaires. Les repas se préparent à la cheminée, en l'absence de cuisine collective.

Icône représentant : fortificationAlimentation en eau

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La caserne Binot - construite à partir de 1700 - se remarque peu et ne se visite pas car elle sert de résidence de vacances à l'Armée. Les bâtiments, sous forme de modules-types de casernes conçus par Vauban sont, ici, placés en décalé pour s'adapter à la pente.

Icône représentant : fortificationPoudrière

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Vauban a conçu un modèle de poudrière avec un ingénieux système de noyage incorporé. En cas de prise de la place forte, l'eau envahit le bâtiment et la poudre devient inutilisable ! Celle-ci était stockée dans des tonneaux de 100 kilos, superposés sur trois rangées, ce qui ramenait la capacité de stockage à plus de 100 tonnes.

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